S01E08 – One Day Trek – Chiang Mai – Nord Thaïlande

S01E08 – One Day Trek – Chiang Mai – Nord Thaïlande

Jour 17

8h. Aujourd’hui, c’est One Day Trek (rando à la journée). Comme pour la sortie VTT, on vient me chercher directement à l’hôtel. Je suis le premier du groupe à monter dans le minivan. À l’arrêt suivant un jeune couple chinois-allemand monte et le chauffeur nous demande si l’on peut garder un secret…En fait, les personnes que l’on va chercher ensuite, ayant réservé l’excursion dans un endroit différent, ont payé 300 bahts de plus que nous…il ne faut donc rien dire sur le prix…bon, si la discussion vient sur ce terrain, je ne ferais rien pour cacher ce que j’ai payé. Au bout d’une heure de route, on s’arrête faire des courses, utile pour ceux du groupe qui font les treks avec au moins une nuit dans la jungle: PQ, spray anti-moustique, eau… On repart ensuite pour encore 45 min de route pour finalement arriver dans un village Karen  (plus d’infos ici). 3 personnes du groupe de 8 alors constitué feront le trek de 2 jours. Nous ferons marche commune jusqu’à la pause du midi avant de se séparer en deux groupes. Nous voilà donc partis à travers la jungle, en direction d’une chute d’eau où nous ferons la pause déjeuner.

Hello Titi !
Bonjour, je voudrais un kilo de riz s’il vous plait…ok je sors.
Pièces d’artisanat au village Karen.
Villageoise à l’oeuvre.
Il n’y a pas l’eau courante…
…mais il y a des choses plus importantes…

La végétation n’est pas aussi verte et luxuriante que j’espérais, même si cela n’a rien à voir avec ce que l’on voit en France. Le niveau des cours d’eau n’est vraiment pas au maximum mais c’est normal, nous sommes fin janvier et c’est la saison « sèche ». Le repas est constitué de riz sauté emballé dans des feuilles de bananiers, de pastèque et d’ananas, ainsi que du riz gluant cuit dans du bambou avec de la noix coco et des œufs qui fait office de dessert. Après nous être rassasiés et rafraichis, nous repartons en chemin. En trois coups de machette, le guide Karen nous taille des cannes de marche en bambou.

Trek dans la jungle.
Trek dans la jungle.
Trek dans la jungle.
Trek dans la jungle.
Trek dans la jungle.
Trek dans la jungle.
Trek dans la jungle.
Trek dans la jungle.
On est pas bien là ? Dans les petits paquets en feuilles de bananiers, c’est du riz sauté au légumes.
Trek dans la jungle.
Trek dans la jungle.
Trek dans la jungle.
Pause dans la maison en bambou de notre guide Karen.
En trois coups de machette, le guide Karen nous taille des cannes de marche en bambou.
Hello les buffles.

Les 2 heures de route pour rentrer se terminent dans les embouteillages à Chiang Mai. Cela me fait remarquer qu’en Thaïlande, le véhicule de prédilection, c’est le pick-up, plus ou moins aménagé en fonction des besoins. Ici, pas de fourgon utilitaire comme on voit partout chez nous.

Jour 18

Je cherche sur internet si je peux réserver le bus pour Chiang Rai directement sur 12go.asia, malheureusement c’est trop tard, il faut s’y prendre au moins deux jours à l’avance. Je vais alors directement sur le site de la compagnie de bus, mais le système de réservation ne me rassure pas, j’irai donc en agence. Sur un total de 300 bahts, l’agence me facture 100 bahts de frais de réservation…c’est cher, mais si j’étais allé directement à la gare routière, avec l’aller-retour en taxi, j’en aurais eu pour le même prix…fair enough !

En fin de matinée, je pars en direction de The Cutler, un salon de coiffure-barbier visiblement réputé, lorsque j’arrive à la boutique après 20 min de marche, je vois le panneau « fully booked for today » sur la porte…damned ! bon c’est pas grave j’en trouverai un autre. Je traverse alors la rue pour aller à un café que j’ai repéré sur Tripadvisor et je vois qu’il est remplacé par une extension de The Cutler !? Bon je tente ma chance, peut-être qu’ils peuvent me prendre après tout, « sorry fully booked, still possible tomorrow », OK, va pour un rendez-vous à 11h le lendemain.

Le soir, je vais à une fête techno organisée en pleine ville en extérieur dans le « jardin » de l’hôtel Mercure à deux pas du marché de nuit. Truc complètement improbable et impossible en France sauf un 21 juin pour la fête de la musique. Pas énormément de monde et essentiellement des occidentaux, mais ça fait du bien de bouger son popotin pendant quelques heures sur du mix tek de bonne qualité ma foi.

In the mix !

Jour 19

11h. J’arrive chez le barbier, quelqu’un est en train de se faire raser, odeur de cuire et cirage, The Velvet Underground en fond sonore, je suis en plein hipster land, ici ! On m’installe, « what do you want sir ? » à l’aide de gestes, je montre ce que je veux « Trim this, shave that, number 1 (talon de la tondeuse), hair too ». Et me voilà partir pour une heure de bichonnage, un travail de haute précision. Pas moins de trois tondeuses différentes pour s’occuper de ma barbe. Chouette expérience, il ressort de là avec un look de badass le Atcha.

The Cutler. State of the art barber !
Avant / Après. The Cutler, ça change un homme !

Je rentre tranquille en me baladant avec un lemon shake à la main. En Thailande, il y a partout des stands de boissons proposant une multitude de mixtures différentes pourvu qu’il y ait de la glace dedans.

Le soir, je veux allez manger une dernière fois à la casa, mais on est dimanche et c’est fermé. Après un petit scan sur Tripadvisor, je repère non loin le restaurant nommé « Hand made » un autre endroit où il y a des pizzas pas trop mal à priori. Lorsque que j’arrive, plus une table de libre. On me propose alors une place à une table déjà occupée, « do you mind ? » « Sure, have a seat! ». C’est un retraité italien, et c’est la deuxième fois qu’il vient. Je me dis alors que les pizzas doivent être correctes. En attendant la commande, il me dit qu’il vient régulièrement en Thaïlande et que les prix ont pas mal augmenté depuis l’année dernière du fait de la baisse de l’euro. Il vit environ 9 mois par an en Italie et voyage le reste du temps, mais il n’est pas prêt à faire le grand saut du 100 % à l’étranger. Financièrement, ce serait intéressant, mais il perdrait sur d’autres aspects, il semble attaché à son territoire, sa culture et ne veut pas se couper complètement de ça.

Les pizzas sortent du four à bois, mais plutôt que de l’apporter directe, je vois que le pizzaïolo ajoute le parmesan et la ricotta et une fois ce saupoudrage terminé il prend le temps de couper une autre pizza et de discuter je ne sais quoi avec le serveur…mais putain ! ça refroidis là ! ( oui, j’aime que ce soit bien chaud quand je suis servi…) Bon, à la méthode et aux ingrédients, je sens que ça ne va pas être exceptionnel, et effectivement, grosse déception par rapport à La Casa. L’italien me dit « not that bad »…Mais merde ! T’as pas de goût ou quoi ? Juste passable vu le contexte…bref ça remplit le bide. Les histoires de gout c’est tellement subjectif. Lorsque je vois les avis diamétralement opposés pour un même resto sur Tripadvisor, ça laisse dubitatif.

Prochain épisode vendredi…

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