Jour 14

En route pour Chiang Mai. La propriétaire de l’EZ Guesthouse me donne une barquette de fruits pour mon départ. Elle appelle un tuktuk qui va m’emmener à la gare routière. 60 bahts…hum, j’avais payé 100 bahts pour faire le trajet inverse lors de mon arrivée…c’est le jeu ma pauv’ Lucette. Il est midi, un bus arrive, le couple d’espagnol derrière s’inquiète de savoir si c’est notre bus, car il ne s’est pas garé sur le l’emplacement attendu… »No, no, wait here. », nous indique sèchement un homme en uniforme. La Thaïlande est rodée aux touristes occidentaux depuis pas mal d’années. Du coup, le blanc perdu n’est jamais laissé errant très longtemps.

En attendant, j’observe ce qui se passe autour de moi, et constate qu’un minivan venant de se garer est abordé par des policiers pour faire ce qui semble être une inspection du véhicule en bon et du forme. Le visage du conducteur est grave. Pneu, éclairage, klaxon et alcootest, tout semble en ordre. Mon bus pour Chiang Mai aura droit au même traitement, plutôt rassurant de savoir qu’il y a un peu de suivi…les routes étant suffisamment dangereuse comme ça, il vaut mieux un véhicule en bon état.

Le bus finit donc par arriver avec 15-20 min de retard. Je suis censé être devant côté fenêtre, mais il y a déjà un Thaï qui occupe la place. Le bus étant presque vide, je m’installe derrière lui. La partie avant (espace conducteur et porte) est séparée du reste du bus par une porte, je n’avais jamais vu ça. Étonnant.

10 min après le départ, un membre du personnel de bord me fait signe que je ne suis pas à la bonne place et fait bouger fissa la personne qui occupait « ma » place. Je suis un peu étonné, mais comprends le pourquoi du comment lorsque le bus s’arrête prendre de nouveaux passagers qui finissent de remplir le bus.

La barquette de fruits de la guesthouse est constituée de morceaux d’un type de pamplemousse accompagné d’un sachet de sucre en poudre pimenté. En essayant de ne pas en mettre partout, j’avale de travers un peu de ce sucre. Ouch ! ça faut pas faire, non, non, non. Le piment dans les poumons ça arrache sévèrement pour ne pas être vulgaire. Heureusement, c’est passé assez vite, comme le trajet d’ailleurs. Arrivée à la gare routière de Chiang Mai, les taxis-bus chopent tous ceux qui arrivent pour les emmener au centre-ville où sont la majorité des hébergements. Déposé à l’entrée de la ville fortifiée, je finis le trajet à pied jusqu’à la Baan Chiangmaan Guesthouse, grande chambre tout confort. La douce température du soir est des plus agréable. Je vais manger à La Casa tenu par un italien, super cadre avec des fleurs partout et super Pizza encore mieux qu’à Sukhothai.

Jour 15

Matinée studieuse, je change mes plans. Après Chiang Mai, je n’irai pas à Pai, mais à Chiang Rai. J’y ai trouvé une guesthouse perchée dans les montagnes, à priori des circuits de randos sont directement accessibles.

Je cherche également quoi faire sur les prochains jours à Chiang Mai. Je vais tenter une sortie VTT et un trek à la journée. Je passerai à l’agence Montain Biking Chiang Mai dans l’après-midi pendant que je me promène.

Après avoir visité deux ou trois temples, j’arrive à l’agence pour les excursions en VTT, je choisis le premier circuit niveau facile, 1700 bahts entrée du parc incluse, 25km, la plupart en descente, on viendra me chercher à l’hôtel directement. J’en profite pour demander s’ils n’ont pas de bonne adresse pour réserver un trek à la journée. La personne à l’accueil va chercher ses dépliants, passe deux ou trois coups de fil, et me propose de faire la réservation directement. Je paie mes deux excursions d’avance, ça se fait beaucoup ici, pour les hôtels également.

Rendez-vous lundi pour la suite…