S01E04 – Baiyoke Tower II – Lumpini Park – Fête forraine – Bangkok – Nord Thaïlande
Jour 8
Le ciel est bien dégagé; c’est la bonne occasion pour aller contempler la capitale thaïlandaise à 300m de hauteur. Je pars donc en direction de la Baiyoke Tower II (Plus d’infos ici), tour la plus haute de Thaïlande jusqu’à l’année dernière. Je galère un peu pour trouver l’entrée en me perdant dans la zone commerciale au pied de la tour, avant de comprendre qu’il faut passer par le lobby de l’hôtel de 673 chambres (le 3e plus grand et le plus haut d’Asie) ! Je m’allège de 350 bahts, soit un peu moins de 10€, contre un ticket permettant d’accéder au dernier étage de la tour, incluant également l’accès à un buffet de fruit après la visite. La vue est superbe et le vent amène une fraîcheur au combien agréable. Je n’ai pas le vertige, mais je n’échangerai pas ma place avec le laveur de vitres suspendu dans le vide… Après avoir bien profité du panorama, je me dirige au buffet à l’honneur du fruit sous toutes ses formes : du frais, du sec, du fris, du glacé, du jus…par compte les noms ne sont pas bien indiqués, dommage pour savoir ce que tu manges.
En sortant de la tour, je reçois un coup de téléphone de mon père qui vient aux nouvelles. Je trouve ça complètement magique. Je suis dans la rue, à 10000km de la France, et je papote avec lui comme s’il était juste à côté de moi, le tout gratuitement en utilisant WhatsApp. Enfin, pas tout à fait gratuitement, au total, l’accès au réseau mobile par l’opérateur TrueMove m’aura coûté 500 bahts, carte sim et recharge de crédits comprises soit un peu moins de 14€ pour un accès illimité en data sur 1 mois. C’est chouette la technologie.
Puisque je parle d’argent, c’est aussi le moment pour aller faire du change, et en Thaïlande, il vaut mieux anticiper. Car pour obtenir des bahts, j’ai pu constater un écart de plus de 13% entre différentes méthodes ! Mon conseil est de venir avec vos euros en poche et d’acheter des bahts dans les bureaux de change dans le centre de Bangkok et plus particulièrement les agences Superrich ayant les meilleurs taux. La plus mauvaise méthode étant de retirer aux distributeurs automatiques sur lesquels des frais d’au moins 200 bahts sont appliqués en plus de ceux de votre banque…
Bangkok c’est du béton partout, mais quelques îlots de verdure sont présents comme le Lumpini Park ou je vais me promener et m’assoir à l’ombre le temps d’apprécier une boisson glacée. Comme au Suan Thonburirom Park la veille, je prends le temps d’observer les joggeurs, comment font-ils pour courir sous cette chaleur et dans cet air pollué…je ne sais pas si c’est très salutaire.
La fin d’après-midi arrive et je décide de rentrer en bus, je repère une ligne de bus sur Google Maps et attends…attends encore…pendant 1h, des bus passent et repassent, mais pas celui que j’attends désespérément. Avec la chaleur et la marche dans la ville, je suis bien claqué et j’ai faim, j’arrive plus à réfléchir, priorité à l’estomac. Je trouve rapidement un resto et je commande une soupe Tom Yun, un des plats classiques thaïlandais. Waouh ! c’est bon, mais ça arrache ! La bière fraîche fait un bien fou pour atténuer ce feu buccal. Je me décide ensuite à rentrer en taxi, ce n’est pas Paris ici, je peux me le permettre…je paierai 130 bahts (3,60€) pour environ 14km…
Le taxi me dépose à quelques centaines de mètres de mon Airbnb, pour que je puisse m’arrêter acheter de l’eau. En chemin, je passe devant ce qui semble être une petite fête foraine de quartier et décide de m’y aventurer. L’ambiance est bon enfant et familiale. Après avoir déambulé entre les stands pendant un petit quart d’heure, je vais m’installer à une table devant la scène. Pas de musiciens en live, les jeunes artistes chantent sur de la musique enregistrée. Je commande un pichet de bière…accompagné de son seau de glace bien sûr. Je voulais juste un verre, mais pour une raison qui m’échappe, ce n’était possible qu’en pichet d’un litre… Un dénommé Pom, assis à la table d’à côté avec ses amis, engage la conversation dans un anglais plus qu’approximatif. Il me fait comprendre, photos à l’appui, qu’il connaît un autre Français qui vient tous les ans en Thaïlande pour pécher. Il insiste pour que je prenne son numéro et que si j’ai besoin de quoi que ce soit, je n’hésite pas à l’appeler. Avant de partir, et après avoir fini mon pichet bien entendu, Pom m’offre une espèce de coussin bien moche qu’il a dû gagner sur un des nombreux stands. Mais qu’est ce que je vais bien pouvoir faire de ce truc-là ?