Jour 40 – 19/02/2017
Départ pour le continent, je remercie chaleureusement mes hôtes, ils proposent alors de m’emmener à l’embarcadère en scoot’ pour 100000 dongs, deux fois moins cher que le taxi. Le mari met alors mon gros sac devant lui, je monte derrière avec mon petit sac à dos: même pas peur! Chargés à bloc, c’est parti pour une dizaine de kilomètres. Je patiente une petite heure dans une échoppe à l’ombre en bouquinant. Je discute avec un étudiant vietnamien. Il étudie en Australie, il revient voir sa famille et passer quelques jours sur Phu Quoc…je vois alors mon hôte redébarquer et me montrer sa clef de scooter – je te rappelle qu’il ne parle pas anglais – j’essaie de comprendre…oh putain ! j’avais gardé la clef de la chambre sur moi. Le mec a dû se taper un aller-retour d’une vingtaine de bornes…désolé.
Embarquement sur le bateau « Superdong XII » faisant la liaison express en 2h30 avec Rach Gia. L’intérieur est climatisé avec la possibilité de sortir à l’arrière profiter de l’air, ce que je fais pour aller manger un Bánh mì acheté plus tôt.

Arrivé à Rach Gia, je trace direct à pied à l’hôtel situé à moins de 2km. Le soir Je fais un petit tour pour aller chercher à manger, je déambule à travers un marché de semi-gros de fruits, et un quartier pavillonnaire. Un attroupement dans le lotissement autour d’un gamin qui hurle…en passant à côté, je vois un scoot’ garé au milieu de la rue, ça sent l’accident…visiblement plus de peur que de mal. En rattrapant une rue passante, je vois un stand marqué « Chao Long » je regarde sur le net…soupe de tripes…bon, je passe mon tour. Je m’arrête un peu plus loin à un autre stand qui m’inspire déjà plus. Je demande la même chose que le client précédent et repars quelques minutes plus tard avec des « wet breads roll » (traduction google approximative) sorte de ravioles fraîches, faites en direct, que je mange à l’hôtel.

Jour 41
Je dois être à 11h à la gare routière. Avant ça, je vais prendre un café et une soupe de nouilles pour le petit-déj. Le temps est plus lourd que sur l’île. Je me fais la remarque que depuis la montée dans le bateau, je n’ai pas croisé un seul Occidental. Cool. Ceci dit, à peine installé pour attendre la navette pour la gare routière, que débarque un jeune couple d’Autrichiens. Ils vont également à Can Tho. À l’arrivée, je partage un taxi avec eux pour me rapprocher de mon hôtel (Thao Anh Guesthouse). Je n’ai malheureusement pas la chance de rencontrer la patronne qui d’après les commentaires sur Booking est très dévoué et parle très bien anglais. A la place, j’ai affaire à un petit jeune à qui je suis obligé de faire répéter deux fois chaque phrase tellement il parle mal…arrivé dans la chambre je cherche la zappette pour la clim…pas de zappette…j’irai voir à la réception après une bonne douche. Tiens ? Où sont les serviettes ? Direction la réception, « oh sorry » , je récupère les serviettes, et pour la clim, je crois comprendre qu’elle est cassée…qu’est ce qu’il propose du coup ? une autre chambre ? Une ristourne ? Visiblement, il s’en fout royalement.
Le soir, je vais manger à Pad Thai Tomato, la carte du menu est imprimée en géant sur les murs, pratique. Un accent encore une fois à couper au couteau mais sourire et sympathie au rendez-vous. La cuisine se fait directement sur la rue. C’est toujours sympa de voir ce que l’on a commandé se préparer sous les yeux.

Je fais un petit tour ensuite au night market de Can Tho, pas terrible, très peux de chose comparer à ce que j’ai pu voir en Thaïlande. Je me promène ensuite le long du fleuve et me fait interpeller par trois jeunes qui pour apprendre l’anglais, cherche à interviewer des étrangers…petit échange sympathique.

RDV Vendredi pour un épisode beaucoup plus intéressant, dans le delta du Mékong !

Si tu veux en savoir plus, pose tes questions dans les commentaires du blog ou de la page Facebook. Aime et partage !
Pour être au courant des derniers articles, tu peux suivre la page Facebook. Tu peux aussi t’abonner à la newsletter hebdo (en haut, colonne de droite).