S01E14 – Hello Phu Quoc Island ! – Vietnam
Jour 32 – 11/02/2017
Ça va mieux (voir l’épisode précédent). Check out at 12. Direction la gare routière à 200m pour prendre le bus 109 « direct to airport ». La ligne est récente, bus avec clim et wifi, 20000 dongs. À l’aéroport, le trottoir qui relie les terminaux domestique et international est couvert, c’est vraiment appréciable. On est en février, mais pour un Européen avec ses 15kg sur les épaules, la température mon vite. J’ai encore 2 bonnes heures à tuer. Je lis, je surfe et regarde les gens passer. C’est fascinant, la diversité de looks et de dégaines que l’on peut voir dans ces endroits de transits. Après l’enregistrement, j’ai encore une heure à attendre. Je songe de plus en plus à voyager plus léger avec juste un sac cabine, ça permettrait d’éviter pas mal d’attente…Pour couronner le tout l’avion décollera avec 1h de retard…l’aéroport d’Ho Chi Minh est saturé, c’est à prendre en compte si tu prévois de passer par là. Des projets d’agrandissement et d’un nouvel aéroport sont en cours, mais ce n’est pas pour tout de suite.
Encore un peu malade, avec le poirotage à l’aéroport et les gamins qui chialent dans l’avion, je n’en puis plus…je mets les écouteurs et me scotche au hublot. J’ai des envies de luxe, de business class à l’ambiance douce et feutrée, au calme. Heureusement, le vol ne dure qu’une heure. À cause du retard, je ne pourrai pas profiter du coucher de soleil à l’arrivée.
Jour 33
Premier jour à Phu Quoc. Je séjourne à la Song Ngoc Guesthouse, chambre super clean et récente. Nice ! Le jeune couple qui tient la boutique est charmant, seule la nana parle un peu anglais ; le mari, pas du tout. Ils font salon de coiffure également. Long Beach est à 300m. Je descends direct à la plage et me promène pendant une petite heure. C’est cool de voir la mer, ça fait du bien. Le calme et la douceur du matin sont des plus agréables. Au retour, je prends mon petit-déjeuner avec vu sur mer, évidemment.
Je décide de louer un scooter pour la semaine, 900000 dongs (environ 35 euros pour 7 jours), un 125 plutôt récent, je m’attendais à devoir négocier pour obtenir ce prix, mais même pas besoin. Pas de formalité, pas d’assurance et pas de caution. Je prends quand même quelques photos du scoot’ au cas où.
Maintenant que j’ai une monture, à moi Phu Quoc ! Je vise donc le sud de l’île à une bonne vingtaine de kilomètres, histoire d’aller voir An Thới, un port de pêche. Pour y parvenir, je suis une route toute récente, encore en construction par endroit, d’ici quelques années, il y aura du béton partout…la préservation du patrimoine naturel, ici, c’est une notion abstraite.
Ça sent le poisson, je suis bien au port. C’est également le point d’embarquement de certains bateaux pour le continent et les petites îles au sud.
J’essaie de rejoindre l’extrême sud de l’île…impossible, c’est une zone militaire. Les quelques uniformes croisés en témoignent. La proximité avec les côtes cambodgiennes (une douzaine de kilomètres) fait de l’île une zone relativement sensible.
Je continue mon tour en remontant par l’est, direction Sao Beach. Je vérifie régulièrement sur Maps ou j’en suis…merde, j’ai raté la route…euh, mais j’ai pas vu de route…que des chemins, bon tant pis pour ce coup-là. J’irai à un autre moment.
Je n’ai pas fait gaffe, mais j’ai bien cramé sur la route. Ça me permet de tester une crème à l’aloe vera. Ma mère a insisté pour que je la mette dans mon sac et je dois dire que ça fonctionne pas mal. Merci Manman !
Je vais me baigner en fin d’après-midi dans une mer d’huile.
Le soir, direction le night market de Duong Dong composé essentiellement de gros restos proposant moult fruits de mer et les stands de Gégé la praline…je m’arrête manger un plat de « crispy noodles with seafood ». Pas mal du tout.
Jour 34
En route pour Ong Lang Beach. En quittant Duong Dong, la route se transforme assez vite en chemin de terre. Alors que je m’enfonce dans la pampa, je me fais interpeller par un Vietnamien avec un grand sourire pour me faire indiquer que je ne suis pas sur la bonne route. Demi-tour, j’arrive sur une plage, mais pas la bonne. Comme c’est un peu crado, je repars. Je finis par retrouver la route principale qui longe plus ou moins la côte ouest. Je passe devant une décharge à ciel ouvert, impressionnant, des montagnes de déchets en train de se consumer. Je repasserai un autre jour prendre quelques photos.
Je finis par trouver un chemin de terre quittant la route. Me voilà parti pour 2 kilomètres de piste. J’arrive enfin sur la plage de Ong Lang. Un ou deux commerces. Un petit groupe de Chinois passe l’après-midi à l’ombre d’une paillote avec de la musique et de la bière coulant à flots vu les aller-retour réguliers pour aller chercher de la glace.
Je laisse mes affaires au pied d’un arbre et vais me rafraichir dans l’océan pour moi tout seul. Je savoure cet instant. Je fais la planche, détendu. Il y a une dizaine d’années, c’était plutôt l’inverse. Il y a une dizaine d’années, j’étais en train de me noyer. J’ai dû toucher le fond avant de refaire surface. Petit à petit j’ai sorti la tête de l’eau. Remis à flot, j’ai pu aller en Inde affronter mes tempêtes intérieures…je mesure le chemin parcouru. Après tout, les circonstances désagréables de la vie sont peut être juste des épreuves pour grandir et les agréables, des cadeaux. Merci la vie! Je m’installe ensuite à l’ombre d’une paillote pour bouquiner, accompagné d’une Tiger glacée. Quand la faim se fait sentir, je commande quelques « Spring roll ». La douceur de vivre at its finest !
Il fait chaud, je remets de la crème solaire sur le cou, les avant-bras et les pieds avant de reprendre la route. Le soir, je vais boire un coup au Rory’s Beach Bar sur Long Beach, bonne ambiance et cadre idéale pour un coucher de soleil paradisiaque.
Si tu veux en savoir plus, pose tes questions dans les commentaires du blog ou de la page Facebook. Aime et partage !
Pour être au courant des derniers articles, tu peux suivre la page Facebook. Tu peux aussi t’abonner à la newsletter hebdo (en haut, colonne de droite).
La suite Vendredi !