Comment éviter les soucis de santé en voyage ?

Comment éviter les soucis de santé en voyage ?

J’avoue que quand un fidèle lecteur m’a demandé comment je gérais mes soucis de santé à l’étranger, je n’ai su trop quoi lui dire. En cumulant maintenant plus de 2 ans de voyages à l’étranger je suis allé une seule fois chez un médecin (et ce n’était pas pour un pépin arrivé sur place) et je n’ai jamais eu besoin de faire appel à mon assurance. En fait, il y a de bonnes raisons à cela : dans cet article je t’explique ce que j’ai mis en place pour rester en bonne santé à l’étranger pour justement ne pas avoir besoin d’aller chez le docteur!

AVANT PROPOS :
Je te donne ici mes conseils basés sur mon expérience. Cependant, ils ne se substituent pas à l’avis de ton médecin.
Ne perds pas de vue que ces conseils sont surtout pertinents pour les pays d’Asie du sud-est où j’ai passé et passe la plupart de mon temps.

Entrons dans le vif du sujet : la meilleure des protections est avant tout la prévention !

Avant de partir :

Chaque pays est différent. Donc tout d’abord, tu te renseignes sur ta destination en allant sur le site du routard.com et sur le site des conseils aux voyageur du ministère des affaires étrangères. Tu trouveras sur ces sites des conseils utiles sur la santé et la sécurité propres à chaque pays.

Ensuite, tu vérifies que tu es à jour de tes vaccins et tu demandes conseil à ton médecin sur ceux qui sont optionnels. Il est bon d’anticiper ces démarches quelques mois avant ton départ, car certains vaccins peuvent demander plusieurs injections a plusieurs semaines d’intervalle, ou ne peuvent simplement être fait en même temps qu’un autre.

En ce qui concerne les traitements anti-paludisme, je botte en touche : vois avec ton médecin, car suivant les personnes, les différents traitements sont plus ou moins bien supportés. Pour être transparent, je n’en prends pas et préfère me protéger (sprays, moustiquères) si besoin. Si je devais me rendre dans une zone très à risques sur un moment ponctuel, mon choix serait différent.

Sur place :

Tu ne consommeras que de l’eau en bouteille en ayant vérifié que celle-ci n’ait pas été ouverte avant. Bien entendu la provenance des glaçons est toujours incertaine donc n’hésite pas à demander ta boisson sans glace si tu ne le sens pas.

Tu ne boiras que de l’eau en bouteille ! Comme tu pourras le constater, beaucoup de marques appartiennent aux grands groupes, plutôt un gage de sécurité à mon avis, vu qu’ils ont une image de marque à défendre.

En changeant d’environnement, ton système digestif va découvrir des aliments qu’il n’a pas l’habitude de digérer qui seront préparés dans des conditions d’hygiène que ton corps n’a pas l’habitude de traiter. Tu peux donc avoir besoin d’un temps d’adaptation de quelques jours pendant lequel ton transit peut être un peu chaotique, c’est normal. Ça veut pas dire que tu es malade. En cas de diarrhée, deux possibilités : si c’est accompagné de fièvre, va voir un médecin tout de suite, sinon, pense juste à bien d’hydrater.

Pour le choix des endroits où tu vas manger, que ce soit un resto à touristes avec des plats occidentaux ou une cantine locale, privilégie ceux qui ont du succès, c’est-à-dire ceux où les vont les gens. Il vaut mieux un resto local à l’hygiène limite qui dépote dix plats à la minute qu’un resto à touriste qui serre trois plats par jour…tu imagines bien que la fraîcheur des aliments ne sera pas la même. En plus tu paieras bien moins cher tout en profitant de l’ambiance locale.

Un autre élément à prendre en compte : la chaleur. Tu vas transpirer, beaucoup, donc pense à boire. C’est assez drôle de voir les locaux mettre bonnet et gants quand certains matins la température « chute » à 20°C mais quand tu n’arrives pas à dormir parce que le thermomètre reste définitivement bloqué au-dessus de 27°C, ça peut devenir problématique. Si tu dors mal, tu seras fatigué, et si tu es fatigué tu augmentes tes risques d’accidents et de chopper une maladie…Si comme moi, tu as besoin de fraîcheur pour bien dormir, prend un hébergement avec la climatisation. Pour moi, c’est un incontournable dans un pays tropical.

D’ailleurs à propos de l’hébergement, pour ne pas avoir de déconvenue quand à l’hygiène, en réservant sur les plateformes comme booking.com et airbnd (ce sont les deux que j’utilise) prend le temps de bien choisir ta chambre en parcourant les commentaires. Par exemple, si je vois un seul commentaire, même ancien, mentionnant des punaises de lits, c’est une élimination directe.

Beaucoup plus répandu que les punaises de lits citées précédemment, une autre bestiole ayant un pouvoir de nuisance élevé: le moustique. Encore une fois, renseigne-toi sur ta destination et protège-toi. Je te déconseille de jouer les cobayes avec des bracelets anti-moustique à l’efficacité douteuse acheté dans un bazar ou avec un spray « naturel » sans produit chimique, surtout si tu es un aimant à moustiques. Les spécimens de ces régions sont autrement plus entreprenants que par chez nous. Prends quelque chose d’éprouvé et qui fonctionne, type « spécial tropique », point barre!
Si tu dors dans un bungalow en bambou, du genre peu hermétique sur l’extérieur, utilise une moustiquaire, ça semble évident, mais il est bon de le rappeler.
Une astuce qui m’a sauvé plusieurs fois la mise en Inde c’est les ventilateurs de plafond : si il n’y pas de moustiquaire, garde le ventilateur en fonctionnement la nuit, le courant d’air gène les moustiques et tu seras tranquille, il faut juste trouver la vitesse suffisante pour les emmerder mais qui fasse le minimum de bruit pour que tu puisses dormir.

Pour finir, un dernier élément, les accidents de la vie courante: regarde où tu mets les pieds quand tu marches ! C’est con à dire mais que ce soit une bouse de vache sacrée, une bouche d’égout manquante ou encore des fils électriques pendants à hauteur de tête c’est à toi de faire attention car personne ne le fera pour toi. Ce n’est pas parce la majorité des locaux ne mettent pas de casque en scooter (même si c’est en train de changer) qu’il ne faut pas que tu en mettes non plus, surtout quand tu ne connais pas les règles de conduites locales et que les rois du bitume (si c’est pas une piste en terre) c’est les bus et les camions…

Safety first! Tu loues un scooter, tu mets un casque, c’est pourtant pas compliqué!

De façon globale observe comment ça se passe autour de toi, regarde comment les locaux font pour traverser la route par exemple. Fait fonctionner ton intuition, si tu ne le sens pas, tu fais pas, où demande de l’aide. Il y a une différence entre la peur de l’inconnu et un mauvais feeling. Fait toi confiance. De temps en temps je me loue un scooter, mais je le fais que si j’ai un minimum capté les règles de conduite locale. Quand je le sens pas, je ne le fais pas, c’est tout.

Ces conseils sont du bon sens à mes yeux mais ça reste visiblement une abstraction pour certaines personnes. Je me suis rendu compte que c’est toujours aux mêmes qu’il arrive toutes les merdes en voyage (et plus généralement dans la vie d’ailleurs…). Tu peux être émerveillé par ce nouveau monde que tu découvres où juste excité par une activité, ça ne te dispense pas regarder avant de traverser la route et de prendre soins de ton principale véhicule, c’est à dire toi !

Ceci étant dit, la prévention a forcément ses limites, on ne peut pas tout contrôler et il faut être capable de prendre quelques risques sinon on ne fait plus rien et non découvre rien. La vie se doit d’être vécue sinon « what the point ? ». C’est pour ça qu’il est à mes yeux indispensable d’avoir au minimum une assurance pour les urgences voir une assurance santé international surtout si tu pars plus de trois mois, mais ça je t’expliquerai ça dans un prochain article.

Les autres articles « pratique » c’est par . Les épisodes « voyage » de la saison 2, c’est par ici et ceux de la saison 1 c’est par Si tu veux en savoir plus, pose tes questions dans les commentaires du blog ou de la page Facebook. Aime et partage si tu as appris quelques choses !
Pour être au courant des derniers articles, tu peux inscrire ton mail pour être prévenu des nouveaux article, suivre la page Facebook ou le compte Twitter ou encore sur Steemit.

 

Laisser un commentaire